P-au-P., 20 avril 2011 [AlterPresse]--- Un Comité haïtien de la mémoire du monde (Komite ayisyen mémoire du monde - KAMEM) vient d’être mis sur pied par la Commission nationale haïtienne de coopération avec l’Unesco (CNHCU), institution gouvernementale placée sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP).
Ce comité chargé de travailler à la sauvegarde des éléments du patrimoine qui sont en danger, a été présenté à la presse le 19 avril.
L’initiative de la mise en place du KAMEM a une importance « majeure », car elle permettra, dans le futur, de revaloriser toutes les ressources patrimoniales de « grandes » valeurs du pays, actuellement en mauvais état, déclare son président Jean Wilfrid Bertrand.
« Je crois qu’il est grand temps d’identifier et revaloriser nos différents sites historiques », souligne Jean Wilfrid Bertrand.
Ce comité a pour missions, entre autres, de travailler à l’élaboration et à la promotion de propositions d’inscription des ressources patrimoniales haitiennes sur le registre mondial.
Le comité travaille également à la mise en œuvre d’activités de publicité, de promotion et de sensibilisation, ainsi qu’au développement d’une coopération en évolution avec des structures gouvernementales et des associations professionnelles de conservation au niveau national.
Pour accomplir ses missions, le comité entend définir des stratégies visant à créer et tenir à jour le registre national de la mémoire du monde d’Haïti ; encourager, centraliser et évaluer les propositions en vue d’y inscrire ou non les éléments du patrimoine documentaire (textes, sons, graphies, images et objets en 3 D), informe Bertrand.
Le programme « mémoire du monde » de l’Unesco vise à sauvegarder le patrimoine documentaire en péril, en démocratiser l’accès, sensibiliser davantage le public à son importance et assurer une large diffusion des instruments d’informations sur ce patrimoine.
Les membres du comité et des représentants de certaines institutions partenaires ont également signé les statuts de l’association en signe de leur engagement à travailler ensemble pour que le KAMEM, qui a une durée de vie illimitée, puisse atteindre ses objectifs.
Le ministère de la Culture et de la Communication, les Archives nationales, l’Université d’État d’Haïti, la Bibliothèque nationale, le Bureau d’Ethnologie, l’Institut haïtien de sauvegarde du patrimoine national, la Fondation culture et création, la Fondation Konesans ak Libète, font partie des institutions publiques et privées appelées à faire partie du Comité haïtien de la mémoire du monde. [sfd gp apr 20/04/2011 8 :42]
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