P-au-P., 11 avril 2011 [AlterPresse]---Le secrétaire général de l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH), Josué Mérilien, appelle les autorités judiciaires de la juridiction de Port-au-Prince à faire preuve de sens d’équité et de responsabilité dans le traitement du dossier du professeur Louis-Jean Philibert , tué par balles par la policière Francine Desrisseaux,.
Josué Mérilien convie les enseignants ainsi que les autres secteurs socio-professionnels à la mobilisation pour protester contre la décision du juge d’instruction Lionel Ralph Dimanche qui, dans son ordonnance, qualifie l’acte d’assassinat d’ « homicide involontaire ».
Le syndicaliste s’insurge également contre la décision du commissaire du gouvernement Aricidasse Auguste qui, de son coté, n’a pas fait appel à l’ordonnance du juge mais a envoyé le dossier au correctionnel.
« La décision du juge instructeur Lionel Ralph Dimanche et celle du commissaire du gouvernement Aricidasse Auguste donnent une couverture légale à l’assassin du professeur Louis-Jean Philibert », dénonce le secrétaire général de l’Unnoh.
Il lance du même coup une invitation à toute la corporation enseignante et les membres de l’Unnoh à se mobiliser, le mercredi 13 avril, pour la prochaine audition de la policière Francine Desrisseaux au cabinet d’instruction.
Lors dune manifestation conduite par l’UNNOH le 8 octobre à Port-au-Prince, Louis-Jean Philbert a été atteint d’un projectile à la tête durant une intervention de la police. Il a succombé des suites de ses blessures. [sfd apr 11/04/2011 13 : 20]