P-au-P, 26 janvier 2011 [AlterPresse] --- 977 personnes sont décédées en 2010 en relation avec la violence armée, tandis que 974 viols ont été recensés, révèle la police nationale d’Haïti (Pnh) dans un bilan présenté en conférence de presse ce mercredi 26 janvier 2011.
Pour l’année écoulée, la police nationale a procédé à 21 mille arrestations pour divers crimes, délits et contraventions.
Mais, les auteurs de 83 lynchages n’ont pas été appréhendés.
« Nous allons accorder une attention particulière [en 2011] à ce type de crime, lynchage, lapidation sur la voix publique de personnes à qui on reproche un quelconque méfait », avertit le porte-parole de l’institution, Frantz Lerebours, ajoutant que plusieurs lynchages ont toutefois pu être évités grâce à l’intervention de la police.
En 2010, plus de 2 millions de gourdes [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 57.00 gourdes] de rançons ont été versées pour la libération de personnes enlevées et séquestrées.
La plupart des 121 personnes, enlevées en 2010, ont rejoint les leurs contre rançons. 4, parmi les victimes de rapt, sont portées disparues et 10 autres se sont échappées, rapporte Lerebours.
Durant les 12 mois écoulés, seulement 1,017 détenus, sur plus de 4,000 évadés après le séisme du 12 janvier 2010, ont été ramenés en prison.
Cependant, la détention préventive prolongée a chuté de 6% en 2010, suivant les estimations faites par la Pnh.
La police nationale d’Haïti annonce avoir reconstruit ou réhabilité 35 commissariats et 11 sous-commissariats durant l’année 2010.
En janvier 2011, l’effectif de la police nationale s’élève à 8 mille 475 agentes et agents actifs.
802 autres policiers sont en situation de suspension et doivent rendre des comptes à l’Inspection générale, souligne le porte-parole de l’institution, Frantz Lerebours. [kft rc apr 26/01/2011 13 :50]