Enquête
Dans le cadre du partenariat médiatique « Ayiti Je Kale »*, dont AlterPresse fait partie
P-au-P., 27 déc. 2010 [Ayiti Kale Je / AlterPresse] --- L’épidémie de choléra qui s’est déclarée en Haiti en octobre dernier a fait, en deux mois, environ 2600 morts et causé plus de 120.000 infections dans les 10 départements du pays.
Pourquoi la maladie s’est-elle propagée si rapidement ?
Pourquoi les Haïtiens n’ont-ils pas accès à de l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates ?
Et si les 164 millions de USD sollicités par l’ONU au niveau de la communauté internationale étaient recueillis et que le choléra était endigué, qu’est-ce qui empêcherait une autre maladie hydrique de se répandre dans tout le pays ?
Au-delà des plaintes et des soupirs suscités par les ravages de l’épidémie, « Ayiti Kale Je » demande pourquoi ? et comment ? Avec l’espoir d’apporter une contribution dans la recherche de solution à la crise de choléra.
Les articles de ce dossier abordent l’histoire de l’eau potable en Haiti et présentent la géante « piscine d’excreta » de la périphérie nord de la capitale, qui contient des milliers de litres d’excréments, certains probablement infectés par le choléra. [akj apr 27/12/2010 00:30]
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* « Ayiti Kale Je » (http://www.ayitikaleje.org/) est une initiative de partenariat médiatique en vue d’assurer des investigations journalistiques sur la reconstruction d’Haïti suite au séisme dévastateur qui a frappé le pays et fait 300.000 morts et autant de blessés.
Le Groupe Médialternatif est un des partenaires de cette initiative, à travers son agence multimédia AlterPresse (http://www.alterpresse.org/), avec la Société pour l’Animation de la Communication Sociale (SAKS - http://www.saks-haiti.org/). Deux réseaux participent également : le Réseau des Femmes Animatrices des Radios Communautaires Haïtiennes (REFRAKA) et l’Association des Médias Communautaires Haïtiens (AMEKA), qui est composé de stations de radios communautaires à travers le pays.