P-au-P, 29 nov. 2010 [AlterPresse] --- Alors qu’une douzaine de candidats sur les 18 en lice à la présidentielle du 28 novembre ont demandé une annulation, la communauté internationale appelle au dialogue.
L’organisation des Nations Unies et les pays partenaires d’Haïti se disent « préoccupés » par les « incidents » ayant émaillé la journée électorale et appellent au « calme ».
La France prescrit plus particulièrement le dialogue entre les candidats et le gouvernement.
Dans un entretien accordé à Radio France Internationale, l’ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret, a souligné qu’il fallait « se mettre autour d’une table, pour essayer de retrouver le chemin du dialogue pour organiser sans doute à une date ultérieure, les élections, ou toute forme…de consensus qui pourrait émerger de cette table ronde dans le contexte actuel, serait bonne à prendre. »
« Mais il ne me semble pas que la demande d’un départ du président puisse être considérée comme un préalable à la négociation », a-t-il précisé.
Parlant des élections, une mission d’observation américaine a demandé à la communauté internationale de rejeter « cette farce ».
Pour sa part, la mission d’observation OEA-CARIICOM ne s’est toujours pas prononcée.
Les États-Unis et l’Union Européenne n’ont pas non plus fait connaitre leur position.
Des sources diplomatiques ont indiqué à AlterPresse qu’au niveau de la communauté internationale il n’était pas encore possible d’harmoniser une position. [kft gp apr 29/11/2010 11 :30]